Le monde politique allemand cherche des réponses face aux violences de l’extrême droite
L’assassinat du haut fonctionnaire Walter Lübcke, le 2 juin, par un membre de l’extrême droite, marque un changement de registre dans l’exercice de la violence propre à la nébuleuse néonazie. Désormais, les exécutions politiques sont ciblées. L’affaire relance le débat sur l’efficacité des services de sécurité allemands, qui n’ont rien vu venir.
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Berlin (Allemagne), de notre correspondant. – « Chère Madame Reker, cher Monsieur Hollstein, une action imminente de nettoyage a été déclenchée avec Walter Lübcke. Bien d’autres le suivront. Entre autres, vous deux. Votre vie s’achèvera en 2020. Nous allons vous assassiner en incitant financièrement d’autres à vous supprimer… Comme notre nom l’indique, notre objectif est de renverser l’État et de le nettoyer de rebuts comme vous, de la saleté juive et de tous les autres parasites étrangers… »
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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