Cameroun: Paul Biya, après plus de trente ans de règne, est confronté à une rébellion
Les violences armées et attaques qui se développent dans le nord du pays sont systématiquement attribuées par le pouvoir camerounais aux islamistes de Boko Haram. Mais tout indique qu'il s'agit d'une rébellion. D'anciens ministres et ex-dignitaires du régime tenteraient d'en finir avec Paul Biya, 81 ans et trente-deux années de règne.
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« Terrorisme ou complot politique ? », « Infos et intox autour de Boko Haram »… La presse camerounaise n’en finit pas de s’interroger sur l’insécurité sans précédent qui touche le nord du Cameroun, près de la frontière avec le Nigeria. Dans cette région, des hommes armés mènent depuis plusieurs mois de multiples attaques meurtrières. Le mouvement islamiste nigérian Boko Haram est officiellement mis en cause. Mais de plus en plus d’éléments montrent que le Cameroun, dirigé depuis trente-deux ans par Paul Biya, est en réalité aux prises avec une rébellion.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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