Deux pilotes ivoiriens et un mercenaire biélorusse seront jugés aux assises, accusés d’avoir bombardé en 2004 le camp français de Bouaké, en Côte d’Ivoire, causant la mort de neuf militaires français. Mais les commanditaires courent toujours. Et la perspective d’un procès de l’incurie des autorités françaises s’éloigne.
Enfin, l'affaire du bombardement de Bouaké en 2004 s'achemine vers un procès. Quatorze ans après la mort de neuf militaires français et d'un humanitaire américain, en Côte d’Ivoire, la juge d’instruction Sabine Kheris a ordonné, le 7 janvier 2019, le renvoi devant la cour d'assises de deux soldats ivoiriens et d’un mercenaire biélorusse, qui seront tous les trois jugés pour « assassinats » et « tentatives d'assassinats ».