L’affaire fait grand bruit au Brésil, et c’est Le Monde qui en France s’en fait l’écho : « L’annonce du départ en exil du député de Rio de Janeiro Jean Wyllys pour “sauver sa vie” a terrifié bien des militants brésiliens des droits de l’homme. C’est par la presse et depuis l’étranger que le député, figure du mouvement LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), a annoncé qu’il ne rentrait pas dans son pays pour les “quatre prochaines années”, le temps du mandat du nouveau président, en raison des menaces de mort qu’il ne cesse de recevoir. “Pendant la campagne électorale, il y a eu au moins quatre morts LGBT par jour, et l’État ne reconnaissait toujours pas une violence homophobe. J’ai été particulièrement attaqué à cause des “fake news” lancées par le président, à tel point qu’une juge de Rio a pu suggérer, sur un groupe Facebook, mon exécution, sans que cela ne choque”, a-t-il expliqué, jeudi 24 janvier, au journal Folha de S. Paulo. »
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