Libre-échange : le Ceta, stop ou encore ? Analyse

Libre-échange : le jeu dangereux de l’exécutif

Le gouvernement a décidé de ne pas transmettre à l’Assemblée nationale, à ce stade, le traité commercial avec le Canada, pour s’éviter un vote sanction sur le Ceta juste avant les européennes. Les adversaires dénoncent un « débat confisqué ».

Ludovic Lamant

Oubliez Gaza, l’Ukraine ou le « Pacte vert » : la question démocratique vient de s’inviter avec fracas dans une campagne des élections européennes encore balbutiante. Et comme lors de la précédente campagne, celle de 2019, c’est le Ceta, le traité de libre-échange entre l’UE et le Canada, disparu des radars à Bruxelles depuis des lustres mais toujours aussi controversé dans le débat public français, qui sert de révélateur des failles démocratiques au cœur du projet européen.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter