Au Maroc, l’espace public reste un enfer pour les femmes
L’été dernier, deux vidéos d’agressions sexuelles de jeunes femmes à Tanger et Casablanca ont choqué le Maroc. Le gouvernement promet une loi depuis des années. Safaa Monqid, sociologue, explique comment l’espace public dans le monde arabe exclut les femmes.
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C’était en août 2017. Une vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, provoquait une onde de choc et venait rappeler combien le harcèlement sexuel est un fléau au Maroc. On y voit, à l’arrière d’un bus qui roule dans Casablanca, une jeune femme se faire agresser en pleine journée par quatre adolescents sans que personne ne bouge, ni les passagers ni le chauffeur. Le bus file tandis que la victime subit les assauts de ses agresseurs, qui la touchent, la pelotent, lui dénudent le haut du corps en la moquant et en l’insultant. La scène fait, aussitôt mise en ligne, rejaillir la question du harcèlement des femmes au Maroc.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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