Justice

Plantations Bolloré : 145 Camerounais saisissent la marque de l’entreprise qu’ils combattent

Le nom de Socfin, la holding belgo-luxembourgeoise qui détient des dizaines de milliers d’hectares de palmiers à huile et d’hévéas, a été symboliquement saisi en France, dans le conflit qui oppose depuis des années les paysans africains et le groupe Bolloré.

Dan Israel

Socfin. Depuis une dizaine d’années, ce nom plane au-dessus du combat de centaines de cultivateurs, en Afrique et en Asie, qui tentent de faire reconnaître leurs droits face aux immenses plantations de palmiers à huile liées au groupe Bolloré. C’est Socfin, holding belgo-luxembourgeoise, qui détient et gère ces plantations, parmi des dizaines de milliers d’hectares de palmiers à huile et d’hévéas sur les deux continents. Mais en France, désormais, la marque Socfin ne peut plus être vendue ou cédée par l’entreprise qui la détient : elle a été saisie.

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