Erdoğan donné favori pour le second tour de l’élection présidentielle en Turquie
L’opposition turque, affaiblie par les résultats du premier tour, tente de négocier un virage nationaliste pour convaincre les déçus d’Erdoğan, qui reste en position de favori d’une élection tendue et très polarisée, à l’image de ce qu’est devenue la société civile turque.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
IstanbulIstanbul (Turquie).– À quelques mois du centenaire de la fondation de la République turque (en octobre 1923), le président Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis déjà 21 ans, est en passe de réussir son pari : devenir l’égal historique du fondateur de la République Mustafa Kemal « Atatürk ». Il se voit, lui, en refondateur d’une « nouvelle Turquie » plus pieuse et conservatrice, moins tournée vers l’Occident mais tout aussi nationaliste, voire davantage, que celle imaginée par le père fondateur.