Quatre années de guerre ont renvoyé le Yémen 100 ans en arrière
Plusieurs ONG ont récemment alerté sur le risque de famine au Yémen. Même si cet alarmisme est contesté, les quatre années de guerre ont réduit le pays presque à néant. Depuis le mois de juin 2018, le nombre de victimes civiles dans le conflit a drastiquement progressé.
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Cela fait désormais quatre ans que dure la guerre au Yémen, et plus de trois années qu’elle s’est internationalisée avec l’intervention des armées de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite. Selon les critères autrefois en vigueur au XXe siècle, mais moins au XXIe, c’est donc une longue guerre. Cela fait également au moins deux ans que de nombreuses ONG alertent sur la situation critique des habitants dans le pays, avec une phrase qui revient régulièrement : « C’est la pire crise humanitaire du XXIe siècle. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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