Le succès d’Olaf Scholz, maigre réjouissance d’une social-démocratie européenne en petite forme
Pour la première fois depuis 2005, la social-démocratie allemande peut espérer conquérir la chancellerie. Son succès n’est cependant que relatif et ne promet guère de rupture à l’échelle européenne, où ses partis frères restent globalement à la peine.
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À l’issue du scrutin législatif de dimanche en Allemagne, l’accès d’un social-démocrate à la chancellerie est un scénario probable. Il y a encore quelques mois, il était pourtant très lointain. Depuis 2005, le SPD avait enchaîné les contre-performances à chaque élection, permettant à Angela Merkel de gouverner durant seize années consécutives. Sur la même période, pas moins de sept dirigeants se sont succédé à la tête du parti. Au moins de juin encore, le niveau des sociaux-démocrates dans les intentions de vote était catastrophique, à peine au-dessus de la barre des 15 %. Les Verts menaçaient de les supplanter comme parti susceptible de créer l’alternance.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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