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En Tunisie, l’« unité nationale » contre la démocratie

Si l’attribution du prix Nobel de la paix à des organisations de la société civile tunisienne a été largement saluée dans le monde, elle ne peut cacher les limites du modèle politique qui se met en place. Le refus de tout dissensus, les attaques contre ceux qui critiquent les projets de loi ont de quoi inquiéter pour l’avenir.

La rédaction de Mediapart

Début octobre, le prix Nobel de la paix a été décerné à quatre organisations de la société civile tunisienne : l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union tunisienne du commerce et de l’artisanat (Utica, organisation patronale), la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’ordre des avocats. En 2013 ce groupe, connu sous le nom de «  Quartet  » mais largement méconnu en dehors de la Tunisie, a su trouver une solution pacifique à la plus grave crise politique que le pays ait pu connaître depuis la révolution de janvier 2011.

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