Afrique(s)Dépêche

A Siliana, la répression des Tunisiens se fait à la chevrotine

Il y a eu l’affaire de l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis, il y a aujourd’hui celle de la répression des manifestations de Siliana, ville déshéritée du sud-ouest tunisien. Mercredi après-midi, des rumeurs faisaient état de plusieurs manifestants tués, sans que ces rumeurs soient confirmées pour l’heure, au deuxième jour des manifestations qui opposent plusieurs milliers d'habitants aux forces de l'ordre.

Pierre Puchot

Il y a eu l’affaire de l’attaque de l’ambassade américaine à Tunis, il y a aujourd’hui celle de la répression des manifestations de Siliana, ville déshéritée du nord-ouest tunisien. Mercredi 28 novembre après-midi, des rumeurs faisaient état de plusieurs manifestants tués, sans que ces rumeurs soient confirmées, au deuxième jour des manifestations qui opposent plusieurs milliers d'habitants aux forces de l'ordre. Plus de deux cents personnes ont en revanche été blessées ce mercredi. Parmi elles, le correspondant à Tunis de la chaîne d'information France-24, David Thomson, et son collègue tunisien Hamdi Tlili ont été touchés par des tirs de la police, sans pour autant que leurs jours ne soient en danger.

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