Après l’arrestation de l’ex-présidente par intérim, la Bolivie se divise de nouveau
Par Alice Campaignolle
Jeanine Añez, qui avait pris le pouvoir après le départ d’Evo Morales en novembre2019, a été placée en détention pour «sédition», «terrorisme» et «conspiration». Tout comme d’anciens ministres et hauts gradés de l’armée. L’opposition dénonce une «persécution politique».
La Paz (Bolivie).– Il y a presque un an et demi, le 10novembre 2019, Evo Morales apparaissait à la télévision nationale, la mine défaite, pour annoncer sa démission de la présidence bolivienne. Depuis, le débat fait rage en Bolivie et divise toujours le pays: cette démission est-elle le fait d’un coup d’État ou d’une «révolution» démocratique menée pendant vingt et un jours?