Afrique(s)

Le président du Sénégal réduit l’opposition au silence

Selon l’opposition, dont le leader Ousmane Sonko est détenu et en grève de la faim, et le principal parti dissous, le pays compterait plus d’un millier de « détenus politiques ». Le président, Macky Sall, illustre un autre versant de la crise « démocratique » en Afrique de l’Ouest.

Fanny Pigeaud

Ousmane Sonko, le principal opposant au Sénégal, vient de commencer sa cinquième semaine de grève de la faim. Interpellé le 28 juillet chez lui pour « vol de téléphone portable », il a été inculpé de plusieurs chefs d’accusation, dont « appel à l’insurrection », « atteinte à la sûreté de l’État », « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », et placé en détention. Depuis plusieurs jours, celui qui est aussi maire de Ziguinchor, âgé de 49 ans, est hospitalisé dans un service de réanimation d’un hôpital militaire, à Dakar. Inquiets pour sa vie, ses avocats plaident pour sa libération.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter