Au faîte de son califat, fin 2014, Abou Bakr al-Baghdadi régnait sur quelque 100 000 combattants dévoués à la cause de l’État islamique (EI) et plusieurs millions de civils. Son territoire, à cheval sur l’Irak et la Syrie, s’étendait en rhizome sur une surface équivalente à celle du Royaume-Uni. Aujourd’hui, trois ans plus tard, il ne reste plus qu’une poignée de six à dix mille djihadistes assiégés de toutes parts, qui se sont réfugiés dans les zones désertiques à la frontière irako-syrienne après avoir perdu leurs deux « capitales », Mossoul et Raqqa. Quant à al-Baghdadi, nul ne sait s’il est encore vivant.
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