Effarement, honte, colère sont parmi les sentiments les plus souvent évoqués par les manifestants russes à l’égard de l’attaque lancée par leur pays contre l’Ukraine, qui ont défilé par milliers dans plus de cinquante villes.
Des « groupes de sabotage ennemis » sont entrés dans Kiev, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une courte allocution postée peu après minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi. Les combats les plus intenses ont été observés près de la capitale ukrainienne.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, Vladimir Poutine a annoncé le début d’une opération militaire d’envergure sur le territoire ukrainien. Des bombardements ont frappé plusieurs villes du pays, sur la ligne de front à l’est mais aussi près de la capitale Kiev.
L’attaque de grande ampleur menée par les troupes russes en Ukraine, ce jeudi 24 février, nous fait basculer dans un autre monde. Les réactions des gouvernements ukrainien, occidentaux et chinois, mais également du peuple russe, détermineront lequel exactement.
Le président français a longtemps misé sur sa « relation privilégiée » avec son homologue russe pour obtenir des avancées diplomatiques, parfois même sans consulter ses partenaires européens. Mais lorsque les deux hommes se sont retrouvés à Moscou, début février, tout avait changé. À commencer par le chef du Kremlin.
L’entrée des troupes russes en Ukraine met fin à la séquence diplomatique ouverte il y a huit ans par les accords de Minsk, signés entre l’Ukraine et la Russie. À l’époque, Mediapart avait suivi de près ces événements. Nous vous proposons la relecture de nos principaux articles, permettant de remonter aux origines du conflit actuel.
Ces dernières années, le président russe a imposé un roman national, dans lequel Moscou est victime des Occidentaux qui instrumentalisent l’Ukraine, berceau historique de la « Grande Russie ». Il y a recours pour justifier l’invasion de son voisin.
Dans l’interrègne post-pandémique, l’invasion de l’Ukraine est un moment de rupture qui révèle l’évolution des rapports de force et des équilibres à l’échelle planétaire. Analyse avec le Groupe d’études géopolitiques des prises de position de l’ensemble des États face à cette agression, en mettant à jour une carte des réactions officielles. Cette carte a été publiée dans la revue « Le Grand Continent ».
Les pourparlers ont commencé à la frontière biélorusse, alors que l’offensive menée par l’armée russe ne faiblit guère en Ukraine. Alors que le nombre de réfugiés ne cesse de croître, l’Europe tout entière semble s’aligner sur des sanctions communes. Notre direct jusqu’au lundi 28 février.
L’Ukraine doit faire face à l’offensive russe dans la pire des situations économiques. Depuis l’indépendance, et encore plus depuis 2014, l’histoire économique du pays est celle d’une paupérisation générale.
Le président russe a déclaré la guerre à l’Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi. De puissantes explosions étaient entendues jeudi matin à Kiev, à Odessa (sud) et dans l’est de l’Ukraine. Les dirigeants occidentaux ont condamné cet acte. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle le monde à bâtir « une coalition anti-Poutine ».
La politique de sanctions économiques mise en place depuis 2014 n’a pas arrêté Moscou en Ukraine. Aujourd’hui, elle place les pays occidentaux dans une position d’équilibristes : frapper le gaz et le pétrole russes risque de provoquer des dégâts dans leurs propres économies.
Enrôlement de réservistes, déclaration de l’état d’urgence, appel à ses ressortissants à quitter « immédiatement » la Russie : l’Ukraine a pris une série de décisions qui indiquent qu’elle se prépare activement à une attaque russe.
Boris Johnson a annoncé un « premier barrage de sanctions » contre la Russie le 22 février. Des annonces dont la portée limitée est assumée par le gouvernement britannique.
Pour condamner la reconnaissance par Vladimir Poutine des deux républiques séparatistes ukrainiennes, Berlin a annoncé mardi la suspension de l’autorisation du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne. L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé des sanctions envers Moscou.