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Le procès d'Assange est un guet-apens judiciaire comme le fut celui de Francisco Ferrer. C'est une escroquerie, une insulte à l'intelligence. Il interpelle sur le détournement des institutions par les mandataires temporaires qui sollicitent le suffrage de l'électorat. Ils agissent au préjudice de la confiance de l'opinion dans les formes démocratiques de l'organisation des pouvoirs publics.
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Le 30 juillet, Donald Trump a émis la possibilité d’un report de l’élection présidentielle américaine. Si le potentiel déstabilisateur de la stratégie trumpienne est pour le moment limité, le président fait le pari d’une campagne violente pour mobiliser ses électeurs et, en cas de défaite, limiter au maximum la capacité de son successeur à réformer l’Etat américain en cherchant à rendre son élection et son mandat électoral illégitimes, et en préparant la résistance conservatrice (physique) à sa politique.
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Le Parti démocrate a depuis longtemps cessé de considérer les travailleurs comme sa base électorale et a contribué à affaiblir leurs organisations. Si une grande partie de la classe ouvrière a fini d'abord dans les mains de Reagan puis de Trump, c'est aussi parce que ceux qui étaient leurs interlocuteurs historiques l'y ont jetée.
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Nul, quel que soit son camp ou son parti, sa culture ou sa religion, ne peut le nier : Alep, cité martyre de la Syrie, vit aujourd'hui, ployant sous une guerre sans merci, l'une des pires tragédies que l'(in)humanité ait connue au cours de sa terrible histoire. Nos prétendues démocraties modernes, pendant ce temps-là, regardent passivement, lâchement, cette tuerie. Un monde immonde, le nôtre!
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Jane Mayer, journaliste à The New Yorker, a passé cinq ans à enquêter sur la résurgence d’une droite ultra-libérale fondamentaliste aux Etats-Unis.
Son livre, Dark Money, dévoile comment les frères Koch et une poignée de milliardaires ont noyauté le parti Républicain pour faire échec aux réformes de l’administration Obama.
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Génocide : c'est ce mot lourd de sens tragique, tant sur le plan historique qu'humain, qui est aujourd'hui prononcé - à juste titre, hélas ! - pour qualifier le massacre que l'État Islamique, creuset idéologique de la barbarie la plus sanguinaire, est en train de perpétrer, en terre d'Irak, contre les chrétiens et autres minorités religieuses, tels les Yézidis, après les avoir persécutés de la manière la plus impitoyable qui soit.
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Mieux vaut tard que jamais ! Un homme politique français d'envergure, Dominique de Villepin, ancien Ministre des Affaires Étrangères et Premier Ministre sous la présidence de Jacques Chirac, vient donc de « lever la voix » dans un grand quotidien national, « Le Figaro »
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Aujourd'hui, arrivent les Grands de ce monde pour le 70e anniversaire du Débarquement: Barack Obama, qui, parce qu'il ne veut pas rencontrer Vladimir Poutine, contraint de ce fait le Président de la République à organiser deux dîners et donc à dîner deux fois.
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Édition Bookclub
Jean-Eric Boulin a fait irruption sur la scène littéraire en 2006, avec un Supplément au roman national en rupture avec nombres de codes compassés et frileux. Le compromis comme la prudence sont des mots inconnus de sa prose nerveuse et politique. La littérature française ? Il ne s’y reconnaît pas. La France ? « le pays le plus triste du monde », un pays qui se meurt de ses peurs. Tout passe au crible de son énergie, la presse, les élites, Hollande, la classe politique dans son ensemble et cette société française, repliée sur un passé mal digéré.
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A prétendre disposer d'un « leadership en matière de lutte contre le changement climatique » avec les Etats-Unis et Barack Obama, on peut se demander si François Hollande a bien saisi les défis que pose le péril climatique. Des défis qui sont autant de questions pour un gouvernement qui multiplie les incohérences. Tour d'horizon.
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Les travaux de la Commission pour la vérité et la réconciliation, en Afrique du Sud, avaient provoqué un chœur d’opinions favorables, voire admiratives, dans les pays occidentaux. Pourtant, aucun de leurs gouvernements n’a cherché à infléchir son propre système judiciaire, en mêlant une dose de « justice réparatrice », principe dont se réclamait la Commission, à la « justice punitive », qu’on trouve à la base de leur système légal.