Extrême droite

Pour masquer son impréparation, le RN prend des accents trumpistes

Après la condamnation de Marine Le Pen, le Rassemblement national oscille entre le déni et la contre-offensive. Incapable d’explorer une autre option pour la présidentielle de 2027, le parti organise un rassemblement dimanche pour mettre la pression sur la justice.

Youmni Kezzouf

Un raté ? Quel raté ? Dans le monde du Rassemblement national (RN), promis, tout se passe comme prévu. L’impréparation manifeste du parti d’extrême droite, sonné par la condamnation pour détournements de fonds publics de sa cheffe de file, serait complètement normale, à en croire les porte-parole du mouvement. Tout comme le serait le refus absolu de réfléchir à un plan B, au cas où le procès en appel – dont le jugement doit tomber à l’été 2026 – confirmerait la peine d’inéligibilité.

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