À Saint-Laurent du Maroni, le combat politique passe par le foncier
Depuis les berges du fleuve Maroni, dans l’ouest de la Guyane, l’élection présidentielle paraît bien loin. Pourtant, les batailles à mener ne manquent pas, à commencer par celle de l’accès au logement et à la terre, qui occupe le quotidien de beaucoup, électeurs ou non.
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SaintSaint-Laurent du Maroni (Guyane).– Tout en finissant sa journée de travail dans le camion où elle vend des burgers, Tania, masque sur le nez et charlotte sur les cheveux, reconnaît ignorer qui sont les candidat·es à l’élection présidentielle. En 2017, elle avait voté « pour Macron ». Cette jeune femme de 24 ans ne pense pas recommencer cette année : « Il a déjà fait beaucoup de dégâts comme ça, avec le passe sanitaire, le vaccin », commente-t-elle en rangeant ses ustensiles de cuisine.