Face au mouvement social, le gouvernement hésite entre le bras de fer et le laisser-faire

À l’aube d’une nouvelle semaine de mobilisation, Emmanuel Macron et ses soutiens tergiversent sur la stratégie à adopter. Soucieux de ne pas montrer de signes de faiblesse, l’exécutif est tenté de durcir son discours à l’égard des organisations syndicales, déjà accusées de blocage. Une stratégie périlleuse face à une rue déterminée.

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Quelle mouche a bien pu piquer Olivier Véran ? En sortant du conseil des ministres, mercredi 1er mars, le porte-parole du gouvernement débute son compte rendu par un avertissement solennel au pays. « Mettre la France à l’arrêt » le 7 mars, ce serait « prendre le risque d’une catastrophe écologique, agricole, sanitaire, voire humaine dans quelques mois », « négliger la santé de nos enfants » et, tant qu’à faire, « rater le train du futur », dramatise-t-il.

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