Gauche(s) Parti pris

Congrès du PS : se complaire dans les ténèbres

Le vote des militants socialistes rejoint la cohorte des congrès pour rien du mouvement progressiste français, révélateur d’une incapacité à se dépasser et à reprendre en main le cours de son destin face à la catastrophe politique qui s’annonce. Tant pis pour la gauche française…

Stéphane Alliès

Le congrès du parti socialiste (PS) qui s’achève prend place dans l’histoire du mouvement ouvrier entre ceux de la SFIO finissante des années 1950, pour sa capacité à ne pas vouloir constater ses errances, et la vaine tentative en 2016 de Jean-Christophe Cambadélis (désormais en retrait) et des proches de François Hollande – Hé oh la gauche ! –, pour sa dimension pathétique d’un socialisme de cartel réduit aux acquêts. À chaque fois, le même stigmate : l’immobilisme et l’aveuglement face à la réalité. Et la même conséquence : ne rien changer et continuer.

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