Politique Reportage

À Nevers, ancienne ville de gauche, le désenchantement politique s’est incrusté

À un an des municipales, les gauches tentent de se reparler pour offrir une alternative au maire sortant, incarnation d’un « macronisme avant l’heure », élu pour la première fois en 2014. Entretemps, le tissu militant s’est désagrégé, et le Rassemblement national a réalisé des scores historiques.

Fabien Escalona

Nevers (Nièvre).– Se balader à Nevers, c’est parcourir une toponymie révélatrice de quatre décennies de pouvoir municipal socialiste, à partir de 1971. Outre le parc Roger-Salengro, on peut fouler des rues portant les noms de Salvador Allende et de François Mitterrand, ou encore l’avenue Pierre-Bérégovoy, maire de la ville de 1983 à 1993 (l’année de son suicide). Mais ces marqueurs mémoriels sont ceux d’un passé révolu, au point que personne ne songe sérieusement à le restaurer.

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