À Marseille, la gauche municipale « fait le dos rond » pendant le procès des fausses procurations de son camp
Le procès des procurations litigieuses de la liste de Samia Ghali lors des municipales de 2020 à Marseille s’est ouvert mardi. Un rendez-vous judiciaire qui agite les élus de la majorité de Benoît Payan, dans laquelle siègent deux des prévenus.
Coralie Bonnefoy (Marsactu)
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« Là« Là, on regarde un peu le bout de nos souliers », soupire un élu de la coalition de gauche du Printemps marseillais. Le procès des procurations frauduleuses réalisées par les listes de droite durant la campagne des élections municipales de 2020 est à peine refermé que la 6e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Marseille doit étudier un autre dossier brûlant : celui des procurations, elles aussi recueillies en dehors du cadre légal, par des membres de la liste de Samia Ghali (divers gauche), lors de la même échéance électorale. Les débats se tiennent jusqu’au 10 octobre, dans la caserne du Muy et sa salle de procès hors norme.