Extrême droite

Après l’échec de son « plan Matignon », le RN se trouve de fausses excuses

Arrivé en troisième position aux législatives, le parti d’extrême droite a timidement entamé son « examen de conscience ». S’estimant principalement victimes du front républicain, ses cadres commencent à reconnaître quelques erreurs et dysfonctionnements internes. Mais juste pour la forme.

Youmni Kezzouf et Ellen Salvi

Certains parlent de « hold-up démocratique », d’autres d’« alliances du déhonneur », d’autres encore d’« unions improbables ». Ils regrettent les prétendus « procès médiatiques » contre leurs candidat·es et déplorent le « deux poids deux mesures » qui se serait installé, selon eux, dans l’entre-deux-tours des législatives. Chacun avec ses mots, les responsables du Rassemblement national (RN) et leurs alliés disent tous la même chose : si les différentes composantes du « système » ne s’étaient pas liguées contre eux, ils auraient évidemment gagné.

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