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« Terrorisme » du Hamas : chez les Insoumis, le désaccord rhétorique devient politique

Le refus de qualifier de « terroriste » l’attaque du Hamas en Israël n’est pas unanime à La France insoumise. Certains justifient un choix « politique » pour ne pas endosser le choc des civilisations. D’autres regrettent une position inaudible qui participe à la diabolisation du mouvement.

Mathieu Dejean

Le clivage grandit au sein même de La France insoumise (LFI) sur la qualification des actes commis par le Hamas en Israël depuis son offensive sans précédent, le 7 octobre. Dans une interview au Monde, François Ruffin qualifie le Hamas d’« organisation fanatique, terroriste », et regrette en creux que les mots choisis par son mouvement n’aient pas été ceux-là. « On doit mettre des mots forts sur des actes horribles, sinon notre parole est discréditée, moquée, enlisée dans des justifications byzantines, pas à la hauteur de la gravité des événements », affirme-t-il.

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