À gauche, les négociations traînent et l’impatience monte
Cinq jours après le second tour, les tractations entre les quatre composantes majeures du Nouveau Front populaire butent sur le choix d’un nom pour Matignon. Celui de la Réunionnaise Huguette Bello s’est imposé, vendredi après-midi, comme un recours potentiel. Dehors, la pression se fait de plus en plus insistante, venue de la classe politique autant que de la société mobilisée.
SurSur les plateaux des matinales, les responsables politiques du Nouveau Front populaire (NFP) n’ont même plus le luxe d’une question introductive. « Alors ? Alors ? », lance Apolline de Malherbe à Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, au micro de BFMTV. Sur TF1, Adrien Gindre interpelle de la même manière Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI) : « Ça y est ? Le NFP a un nom à proposer pour Matignon ? » Vendredi matin, la réponse des personnalités de gauche est la même que la veille et l’avant-veille : « Pas encore mais on avance. »