Droite

Législatives: ces investitures de l'UMP «au mépris du terrain»

L'UMP leur a préféré un ministre, une personnalité, un cacique. Ecartés par la commission d'investiture pour les législatives, ces élus locaux UMP s'estiment plus « légitimes » pour conduire la bataille. Aujourd'hui, ils disent « basta », dénoncent des investitures « au mépris du terrain », une absence de parité et promettent d'aller « jusqu'au bout ».

Marine Turchi

Après le fiasco Martinon aux municipales de 2008 à Neuilly, après les échecs des Arno Klarsfeld et Christine Lagarde, après l'affaire de l'Epad touchant Jean Sarkozy en 2009, ou encore les parachutages des régionales de 2010, ils disent « basta ». Ils ne veulent plus de ces « logiques d'apparatchiks ». Ils parlent de « pratique d'un autre âge », d'« erreur politique », de « décision au mépris du terrain », d'une « base militante désabusée ». La commission nationale d'investiture de l'UMP les a écartés dans ses arbitrages pour les législatives de juin, rendus mercredi soir, mais eux s'estiment plus « légitimes » pour conduire la bataille. Ces élus UMP évincés ont décidé d'aller « jusqu'au bout », même sans l'étiquette du parti présidentiel.

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