Politique Parti pris

Conjurer le cataclysme démocratique à l’œuvre

Jusqu'où le ressentiment poussera-t-il les électeurs à verser dans le « dégagisme » ? La présidentielle devrait obliger à sérier plutôt qu'à dégommer. Nous ne sortirons de l’épuisement politique mortifère qu’en instituant un anticapitalisme antiautoritaire et ouvert au monde. Chiche ?

Antoine Perraud

Être gouverné, c’est choisir. Pour la présidentielle, trois critères politiques devraient contribuer à la sélection des postulants : 1° réduire le capitalisme effréné ; 2° s’ouvrir au grand large ; 3° promouvoir les libertés. Peu de candidats allient ces trois dispositions – dont il faut d’emblée convenir qu’elles s’avèrent qualités essentielles aux yeux d’une certaine couche sociale et culturelle : la bourgeoisie.

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