« En Martinique, le problème véritable, c’est celui des bas salaires »
Gabriel Jean-Marie, secrétaire général de la CGT Martinique, revient sur le mouvement contre la vie chère qui agite l’île depuis le 1er septembre. Il insiste sur la responsabilité des grands groupes de distribution aux mains des békés, reproduisant un modèle colonial qu’il qualifie de « racket ».
GabrielGabriel Jean-Marie, secrétaire général de la CGT Martinique, revient pour Mediapart sur le mouvement contre la vie chère qui agite l’île depuis le 1er septembre. Les syndicats ne sont pas à l’origine de la mobilisation, lancée par un collectif tout neuf, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens (RPPRAC). Pour expliquer les différences de prix avec la métropole (plus du double pour certains produits alimentaires ou de consommation courante), le responsable syndical insiste sur la responsabilité des grands groupes de distribution aux mains des békés, reproduisant un modèle colonial qu’il qualifie de « racket ». Mais la CGT insiste sur la nécessité d’augmenter les revenus des habitant·es.