Politique

La campagne impossible du camp présidentiel

À deux semaines des élections législatives anticipées, la majorité s’attend au pire. Pris en étau par le duel entre l’union de la gauche et l’extrême droite, les candidats macronistes s’attachent à limiter la casse… en se tenant le plus loin possible d’Emmanuel Macron.

Ilyes Ramdani

Quand l’Élysée l’a appelé pour lui demander s’il y retournait, ce ministre a dit oui « par devoir, parce que ce n’est pas le moment de lâcher ». Pour l’enthousiasme, en revanche, il faudra frapper à une autre porte. Dans sa circonscription, où l’extrême droite a fini loin devant aux élections européennes, la perspective d’une victoire le 7 juillet paraît bien incertaine. « Si ça doit être ma dernière bataille, ça le sera, tant pis, soupire-t-il. Au moins, j’aurai tout donné. »

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