Politique

Les macronistes actent la fin du macronisme

De la même façon que les candidats de la majorité prennent aujourd’hui leurs distances avec le président de la République, ceux qui ont accompagné sa conquête du pouvoir en 2017 se montrent à leur tour très critiques. Face au mépris, aux renoncements et à la dérive droitière d’Emmanuel Macron, beaucoup ne se reconnaissent plus dans cette offre politique.

Ellen Salvi

L’un a hésité à partir « en faisant un gros bras d’honneur », mais il est finalement resté pour « limiter le désastre ». Il estime qu’« Emmanuel Macron a plongé la France entière en dépression pour son plaisir ». L’autre se dit « dévasté » par cette « autodestruction » et fustige la dissolution de l’Assemblée nationale, une « décision précipitée pour répondre à des radicaux ». « On est très loin de 2017, c’est un euphémisme », glisse-t-il. Un troisième assure ne plus reconnaître l’homme qu’il a accompagné pendant tant d’années et dont il admirait les « provocations intelligentes » : « Il a clairement fait tomber son niveau d’analyse... »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter