Politique Analyse

Taper sur la gauche pour survivre : le pari dangereux du camp présidentiel

Pour éviter la déroute, les soutiens d’Emmanuel Macron multiplient les attaques contre le Nouveau Front populaire, renvoyé dos-à-dos avec l’extrême droite. Cette stratégie présente des risques majeurs pour un camp qui aura de nouveau besoin, pour sauver quelques sièges, du report des voix de gauche.  

Ilyes Ramdani

Emmanuel Macron avait donné le ton, lors de sa conférence de presse du 12 juin, en dépeignant le Nouveau Front populaire (NFP) comme une alliance « d’extrême gauche », coupable de « communautarisme » et de « laxisme », et dont le programme mènerait à la « fragmentation de la République » et à « l’affaiblissement du pays ». Depuis, la campagne est à l’avenant : pas une matinale radio, pas une interview de presse écrite sans que les figures du camp présidentiel ne lâchent leurs flèches sur la gauche.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter