Lundi s’ouvre le procès de l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national au Parlement européen. Marine Le Pen fait partie des prévenus. Dans « À l’air libre », Marine Turchi et Youmni Kezzouf détaillent ce que la justice reproche au parti d’extrême droite.
DétournementsDétournements de fonds publics, complicité et recel de fonds publics : c’est pour ces motifs que le Rassemblement national (RN) et vingt-sept de ses membres comparaissent à partir du lundi 30 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris : d’anciens eurodéputés, comme Marine Le Pen, d’ex-assistants parlementaires mais aussi des comptables du parti et son trésorier.
La justice reproche au RN d’avoir, entre 2004 et 2016, mis en place un système de détournement des fonds européens pour rémunérer des cadres et des petites mains du parti. Le RN et son ancienne présidente, qui conteste les faits et est présumée innocente comme les autres prévenus, risquent lourd.
Quelles sont les preuves accumulées par les enquêteurs et la justice ? Que savait Marine Le Pen ?
Nos invité·es :
Marine Turchi, journaliste au pôle enquêtes de Mediapart ;
Youmni Kezzouf, journaliste au pôle politique, chargé du suivi de l’extrême droite.
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