Parlement Analyse

À l’Assemblée, une rentrée dans l’ombre portée de l’extrême droite

Soigné par le premier ministre Michel Barnier, le parti de Marine Le Pen veut aussi jouer les arbitres au Palais-Bourbon. Les autres groupes parlementaires, notamment à gauche, peinent à trouver la parade.

Pauline Graulle

Ludovic Mendes a la tête des mauvais jours. « On ne s’essuie pas comme ça les pieds sur Antoine Armand, lance le député Ensemble pour la République (EPR), en passant jeudi 26 septembre par la salle des Quatre Colonnes de l’Assemblée nationale. Si les socialistes n’avaient pas décidé de savonner la planche de Cazeneuve [pour Matignon – ndlr], on n’en serait pas là… » Depuis quelques heures, ce n’est pourtant pas la gauche qui a créé un « gros, gros malaise » – dixit un autre élu du camp présidentiel – dans les couloirs du Palais-Bourbon. Mais plutôt le coup de fil donné, mardi soir, par le nouveau premier ministre à Marine Le Pen.

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