Idées Analyse

Chloé Morin, l’essayiste qui exploite le filon de la « gauche antiwoke »

Avec son dernier essai, la spécialiste de l’opinion publique prétend alerter, depuis le camp progressiste, sur les « dérives » de la « pensée intersectionnelle ». Mais son argumentation est accueillie avec gourmandise par la réacosphère, trop contente de voir ses obsessions légitimées.

Mathieu Dejean et Fabien Escalona

En entendant Gabriel Attal le 19 mars à l’Assemblée nationale, Chloé Morin a bu du petit lait. Interrogé sur la polémique liée à la mobilisation propalestinienne à Sciences Po-Paris, le premier ministre s’est lancé dans une diatribe contre le « déferlement d’une idéologie nord-américaine qui, sous couvert d’une certaine modernité, [...] bride la liberté d’expression et les opinions contradictoires ». L’essayiste ne pouvait rêver mieux. 

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