En misant sur la « lassitude » des Français, l’affaiblissement du débat public et le délitement de la démocratie sociale, Emmanuel Macron espère faire passer sa réforme des retraites sans grandes difficultés. Mais une éventuelle victoire de l’exécutif pourrait avoir de graves conséquences à plus long terme.
La situation géopolitique, en particulier l’émergence de la rivalité entre la Chine et les États-Unis, ne peut se comprendre sans étudier les évolutions du mode de production capitaliste, dans le temps et dans l’espace.
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
La période de domination incontestée des États-Unis est close, mais au profit de quel ordre du monde ? Que l’on parle de multipolarité ou de bipolarité, ou que l’on récuse ces termes, la configuration internationale actuelle se distingue de toutes celles que l’on a déjà connues.
L’individu qui a blessé six personnes à la gare du Nord, à Paris, le 11 janvier, avait vocation à quitter le territoire pour être renvoyé vers la Libye, confirme le ministère de l’intérieur. Par son obsession du chiffre, ce dernier revendique de prononcer des obligations de quitter le territoire français, y compris à l’égard de Syriens ou encore d’Afghans que la France ne peut éloigner.
Austérité budgétaire, faible productivité, bas salaires… En filigrane de sa réforme des retraites, le gouvernement nous présente un futur guère optimiste.
« On vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps. » « Une réforme juste. » L’économiste Michaël Zemmour, spécialiste des retraites, répond aux arguments du gouvernement sur la réforme annoncée mardi 10 janvier.
Le scandale de corruption d’élus au Parlement européen par le Qatar et le Maroc a éclaté à dix-huit mois des élections européennes. Alors que toute l’UE est éclaboussée, l’hémicycle compte-t-il réagir pour de bon, face aux pratiques opaques du lobbying ?
Le non-lieu rendu dans l’affaire de ce pesticide qui a empoisonné les Antilles françaises pour plusieurs siècles accentue le sentiment d’impuissance généralisée face à un fléau accusé de provoquer des cancers de la prostate. La réponse des autorités semble bien insuffisante.
Le procès en appel du scandale sanitaire lié à l’antidiabétique des laboratoires Servier débute ce lundi après-midi à Paris et devrait durer six mois. À l’issue du jugement de première instance, les victimes avaient déploré qu’aucune peine de prison ferme n’ait été prononcée à l’encontre des anciens responsables ou consultants du laboratoire.