Depuis plus de vingt ans, la politique migratoire européenne s’enferre dans une stratégie inefficace et meurtrière. Alors qu’une fois encore Lampedusa se retrouve au centre de l’attention, il est urgent d’accepter, enfin, que l’Europe non seulement peut mais doit accueillir plus de migrants.
Alors que le scandale enfle autour de la réponse faite par le rectorat de Versailles à la famille du jeune Nicolas, se pose la question du crédit que l’Éducation nationale accorde à la parole des parents. Comme de la place qu’elle leur laisse à l’école.
Promise sous le premier quinquennat, la réforme du « grand âge » a été reportée à de multiples reprises ces dernières années. La ministre des solidarités, Aurore Bergé, a récemment esquissé quelques annonces et un calendrier. Sans convaincre le secteur.
Le pari de Salvador Allende, celui d’un passage démocratique au socialisme, était-il intenable ? La question, contournée ou délaissée, n’est pas pour autant obsolète. Se préparer à des résistances – pas forcément militaires – reste crucial pour les partisans d’un ordre social alternatif.
Des hauts fonctionnaires rassemblés dans le collectif Nos Services publics affirment que la France sous-investit dans ses services publics et ne prend pas suffisamment en compte l’évolution des besoins sociaux de la population.
Reçu avec les honneurs à Hanoï, Joe Biden a engagé un net rapprochement avec l’ancien ennemi vietnamien. Ce dernier espère profiter de la fuite de Chine des multinationales états-uniennes pour accélérer son développement. Mais le chemin est encore long.
Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… De nombreux indicateurs laissent craindre une accélération des redressements judiciaires en France. Avec des pertes d’emplois importantes à la clé.
Le RN tente de réactualiser sa doctrine en matière d’écologie, avec une obsession : une opposition de principe à toute mesure contraignante et la promesse populiste de préserver les modes de vie des Français.
La tribune signée par des députés communistes, socialistes et écologistes avec une partie de la majorité pour la régularisation des travailleurs sans papiers ne fait pas l’unanimité à gauche. Certains raillent « un premier pas vers une impasse » et un « piège » tendu par les macronistes.
Le chef de l’État hésite à faire à la droite d’opposition un joli cadeau : le retrait de l’article 3 du projet de loi immigration, qui crée un titre de séjour « métiers en tension ». Le nouvel épisode d’une stratégie de rapprochement mutuel entre le camp présidentiel et LR, qui pourrait bientôt aboutir sur un accord de gouvernement.