La France insoumise et les écologistes appellent à manifester le 8 juillet pour l’abrogation de la loi « sécurité publique » de 2017, sans le Parti socialiste, qui avait voté pour, et le Parti communiste, soucieux de se démarquer de Jean-Luc Mélenchon. Les « deux gauches » sont-elles de retour ?
La compagnie privée d’eau qui dessert Londres est au bord de l’effondrement. Grevée de dettes, souffrant de sous-investissement chronique, elle a été dévastée par la cupidité de ses actionnaires. Lors de sa privatisation en 1989, elle était censée devenir une des références néolibérales pour les services publics. Qui va payer le désastre ?
Décidée par la Cour suprême le 29 juin, la fin de la « discrimination positive » illustre les turbulences que traverse l’enseignement supérieur outre-Atlantique. La désaffection envers un système hors de prix menace la mobilité sociale de la jeunesse.
Pour la Sécurité sociale, les « temps exceptionnels » sont révolus. Le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale devrait comprendre au moins 1,3 milliard d’euros d’économies. Pour faire passer la pilule, amère, le gouvernement égrène les annonces.
Montage financier bancal, positionnement commercial douteux… la chaîne de distribution alimentaire Casino, façonnée par son PDG Jean-Charles Naouri, est en train de s’effondrer. Les nouveaux gloutons du capitalisme français, Daniel Kretinsky et Xavier Niel, sont à l’affût pour absorber le groupe.
Officiellement, l’opération Barkhane a pris fin en novembre 2022. Pourtant, l’armée française compte toujours 2 500 soldats au Niger et au Tchad, et continue de faire la guerre aux groupes djihadistes. Dans quel but précis, et dans quel cadre légal ? Ces questions restent sans réponse.
Depuis le déclenchement de la guerre entre les généraux le 15 avril, les initiatives diplomatiques se multiplient, en ordre dispersé et sans aucun résultat tangible. La situation sur le terrain se détériore de jour en jour, la communauté internationale persiste dans son erreur : considérer les belligérants comme parties de la solution.
En 2005, les émeutiers s’étaient retrouvés dans une solitude politique absolue. Près de vingt ans plus tard, la gauche n’a pas hésité à se solidariser, malgré des différences d’approche de l’embrasement. Analyse d’un basculement.
Le gouvernement malien a demandé le retrait « sans délai » de la mission des Nations unies, au prétexte qu’elle serait inefficace. Ce départ, qui devrait intervenir dans quelques mois, plonge le Mali dans une période d’incertitudes. Bien que critiqués de toutes parts, les Casques bleus jouaient un rôle important dans la stabilisation du pays.
Les nuits de colère dans les quartiers populaires remettent la question des violences policières à l’agenda de l’exécutif. Faute de réponses viables, le gouvernement se contente pour l’instant d’afficher sa compassion et d’exhiber sa fermeté.