Officiellement, l’opération Barkhane a pris fin en novembre 2022. Pourtant, l’armée française compte toujours 2 500 soldats au Niger et au Tchad, et continue de faire la guerre aux groupes djihadistes. Dans quel but précis, et dans quel cadre légal ? Ces questions restent sans réponse.
Depuis le déclenchement de la guerre entre les généraux le 15 avril, les initiatives diplomatiques se multiplient, en ordre dispersé et sans aucun résultat tangible. La situation sur le terrain se détériore de jour en jour, la communauté internationale persiste dans son erreur : considérer les belligérants comme parties de la solution.
En 2005, les émeutiers s’étaient retrouvés dans une solitude politique absolue. Près de vingt ans plus tard, la gauche n’a pas hésité à se solidariser, malgré des différences d’approche de l’embrasement. Analyse d’un basculement.
Le gouvernement malien a demandé le retrait « sans délai » de la mission des Nations unies, au prétexte qu’elle serait inefficace. Ce départ, qui devrait intervenir dans quelques mois, plonge le Mali dans une période d’incertitudes. Bien que critiqués de toutes parts, les Casques bleus jouaient un rôle important dans la stabilisation du pays.
Les nuits de colère dans les quartiers populaires remettent la question des violences policières à l’agenda de l’exécutif. Faute de réponses viables, le gouvernement se contente pour l’instant d’afficher sa compassion et d’exhiber sa fermeté.
La mort de Nahel s’inscrit dans une longue série de décès depuis l’entrée en vigueur en 2017 d’un article de loi permettant un usage facilité des armes à feu pour les forces de l’ordre. Rien qu’en 2022, 13 personnes ont été tuées par des tirs de la police française sur leurs véhicules.
Mercredi 28 juin, le plan de restructuration financière du géant des maisons de retraite a été voté par la majorité de ses créanciers. Après douze mois de tractations entre gros poissons du capitalisme français, où les intérêts financiers ont primé sur tout le reste. Récit.
La dernière livraison du rapport annuel du Conseil d’orientation des retraites, publiée le 22 juin, met le gouvernement dans l’embarras, car elle balaie l’hypothèse d’un retour à l’équilibre financier. Mais s’en tenir aux grands équilibres comptables empêche de voir la nette dégradation à venir des conditions de vie des retraités.
L’analyse des votes des députés RN montre que l’extrême droite est régulièrement venue en renfort de la majorité sur les questions économiques et sociales. Si le « cordon sanitaire » demeure avec la gauche, certains députés LR ont en revanche fréquemment joint leurs votes à des amendements du groupe de Marine Le Pen.
Après la dissolution mercredi du mouvement écologiste prononcée par le gouvernement, et une vague d’arrestations de militants la veille, la gauche fustige une atteinte grave aux libertés publiques, symbole du déni du gouvernement en matière climatique.