Israël avait un plan pour distribuer une aide humanitaire en remplaçant l’ONU et les grandes ONG internationales. Déjà mal parti avec la fermeture de la principale organisation de substitution, censée prendre en charge l’aide, il s’est transformé mardi en véritable débâcle.
Les propositions de loi sur les soins palliatifs et l’aide à mourir ont été adoptées par l’Assemblée mardi 27 mai. Elles vont donc poursuivre leur chemin au Sénat, dominé par Les Républicains, dont les représentants sont majoritairement hostiles au texte. Voici les grands enjeux du texte sur lequel ils devront se prononcer.
Le premier président de la Cour des comptes a profité d’un rapport alarmiste de son institution sur les finances de la Sécurité sociale pour appeler à baisser les dépenses. Ou comment prendre le problème à l’envers.
Pendant des mois, les autorités politiques et militaires israéliennes ont planché sur un plan pour prendre le contrôle de la distribution de l’aide dans l’enclave palestinienne. Dès le départ, l’ONU et de grandes ONG internationales l’ont refusé. Dimanche, leur navire amiral s’est sabordé.
Boris Vallaud en a fait sa bataille lors du congrès du Parti socialiste. Plus largement, Clémentine Autain, Lucie Castets et François Ruffin renouvellent aussi la critique de la société de marché. Une manière de conjurer les paniques morales qui saturent le débat public. Et d’avancer groupés ?
En propulsant des proches de François Fillon au gouvernement, dont Bruno Retailleau, et en recyclant les discours de son ancien adversaire sur nombre de sujets, le président de la République a redonné de la vivacité aux idées et aux figures qu’il avait battues en 2017. Un retour construit sur une montagne de reniements.
La fin d’une des plus anciennes guérillas d’origine marxiste-léniniste serait un événement. Si elle n’est pas encore acquise, le processus qui a été lancé s’inscrit dans une nouvelle donne au Moyen-Orient, qui pousse le pouvoir turc et le mouvement kurde à revoir leurs stratégies.
Dans le débat sur la fin de vie, les députés ont pour l’instant privilégié le suicide assisté plutôt que l’euthanasie, qui supposerait un geste actif du médecin. Cela afin de ménager une profession qu’ils imaginent viscéralement opposée à cette légalisation. En réalité, les opinions y sont bien plus nuancées.
Le rapport sur l’influence des Frères musulmans en France, dont la version définitive vient d’être publiée, est loin d’être aussi alarmiste que ce qu’a tenté de faire croire Bruno Retailleau. Les chiffres, mis en perspective, montrent en réalité un repli de leur influence.
Hommes mis en cause pour violences sexuelles écartés, femmes réalisatrices mises à l’honneur et histoires d’amour lesbiennes à foison : un vent nouveau a soufflé sur la Croisette cette année. Un virage salvateur mais aussi opportuniste, de la part d’un délégué général, Thierry Frémaux, détracteur notoire du mouvement #MeToo.