Un an après les révoltes, les discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel sont revenues au point mort, faute d’accord. Le ministre des outre-mer s’est mis à dos les loyalistes en tentant un changement radical de méthode. Une initiative également mal perçue par le président de la République, qui n’entend pas se dédire si facilement.
Le documentaire « Un médecin pour la paix » veut retracer l’itinéraire édifiant du médecin palestinien Izzeldin Abuelaish, qui prônait la paix malgré l’assassinat par l’armée israélienne de trois de ses filles et de l’une de ses nièces en 2009. Mediapart s’est entretenu avec un homme en colère.
Les réactions politico-médiatiques à l’assassinat d’Aboubakar Cissé donnent à voir de manière crue l’accablant spectacle d’une France enfermée dans le déni. À la confluence de la dette coloniale et de l’échec néolibéral, l’islamophobie doit être combattue comme l’un des avatars du refus de l’égalité.
La hausse du dollar taïwanais met en danger le secteur financier de l’île, qui a lourdement investi dans un dollar états-unien désormais en forte baisse. Le pays et ses habitants se retrouvent pris entre l’enclume chinoise et le marteau trumpiste.
La nouvelle loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur a introduit la création de conseils disciplinaires régionaux extérieurs aux universités. Une évolution qui alarme par ses contours flous et ses potentielles dérives.
Alors qu’ArcelorMittal poursuit son plan social de suppression de plus de 600 emplois, beaucoup demandent la prise de contrôle des sites sidérurgiques français par l’État. Par principe, le gouvernement refuse : l’addition serait exorbitante. Mais est-elle vraiment plus élevée que celle de la perte d’un secteur stratégique ?
Le carnage du 22 avril au Cachemire a ravivé les traumatismes du passé et réveillé les réflexes nationalistes en Inde. Mais la croisade politique et militaire de New Delhi contre le Pakistan occulte autant de questions qu’elle prétend en résoudre, à commencer par celle du sort des Cachemiris.
Israël a annoncé un renforcement de sa guerre contre la bande de Gaza et son occupation totale. Le gouvernement fait également fuiter les éléments de son projet pour une aide humanitaire entièrement sous contrôle de l’armée.
Le ministre de l’intérieur a présenté un nouveau texte, lundi 5 mai au matin, à la préfecture du Val-de-Marne, à Créteil. Sous couvert de fermeté, il a vanté des mesures visant à promouvoir l’« assimilation », mais celles-ci n’ont en réalité rien de nouveau.
En annonçant une augmentation de sa production dans un marché pétrolier déprimé, le cartel des pays producteurs semble ajouter du désordre au chaos général. Mais n’est-ce pas plutôt un signal dans un monde en pleine transformation ?