Une avalanche autoritaire, suprémaciste et réactionnaire, qui comblera Le Pen, Orbán, Poutine et Nétanyahou. Ou bien la continuation d’un empire néolibéral malade de ses inégalités, hanté par les bombes américaines sur Gaza. Voici le choix qui se présente aux électeurs états-uniens.
Le président de la République entame lundi une visite d’État à Rabat, après trois ans de tensions entre les deux pays. Les contrats devraient pleuvoir pour les entreprises françaises. Mais la réconciliation a un prix : le mépris du droit international dans le dossier du Sahara.
L’affrontement entre Donald Trump et Kamala Harris a fait l’impasse sur les questions climatiques et de biodiversité, s’enfermant dans des oppositions caricaturales autour de la souveraineté énergétique et de l’inflation.
Le parti au pouvoir au Japon a perdu sa majorité à la chambre basse du Parlement lors de législatives dimanche, pour la première fois depuis 2009. Le nouveau premier ministre, Shigeru Ishiba, nommé fin septembre, cherchait une nouvelle légitimité.
Sous couvert d’alimenter la réflexion autour de #MeToo, plusieurs ouvrages remettant en cause ce mouvement d’émancipation ont récemment été publiés. Un phénomène qui en dit aussi long sur les auteurs de ces livres que sur le milieu de l’édition, qui choisit de les porter dans le débat public.
À mots à peine couverts, le chef de l’État a accusé le dirigeant israélien, jeudi 24 octobre, de « semer la barbarie ». Depuis quelques semaines, la France, ébranlée par les bombardements au Liban, parle un peu plus fort à son allié. Dernière étape avant des sanctions ?
À Kazan, en Russie, Vladimir Poutine a mis en scène son non-isolement sur la scène internationale. Le sommet des Brics, cependant, ne peut se résumer à cela : il signe l’émergence d’un Sud décidé à revendiquer son pouvoir politique et économique, fort de la moitié de la population mondiale.
L’accord signé il y a une semaine semble peu durable, portant uniquement sur des modulations de taxes, qui ne changent en rien le système global des importations, ni les politiques économiques responsables des surcoûts chroniques de la vie aux Antilles.
Les débats parlementaires sur la taxation des plus hauts revenus ont vu le gouvernement et les macronistes tout faire pour défendre une imposition a minima et temporaire des plus riches. Mais ils ont été mis en minorité par les oppositions à l’Assemblée nationale.
Menacé par une fronde politique, l’exécutif s’emploie à déminer le dossier Sanofi. Sa branche Opella va bien être vendue au groupe américain CD&R, mais la Banque publique d’investissement entrera au capital pour représenter l’intérêt général. Un simple affichage politique.