Au moment où le gouvernement envisage un affaiblissement du SMIC, et peut-être sa désindexation, l'économiste Philippe Askenazy publie une note en défense du salaire minimum, histoire de régler leur compte à quelques idées trop reçues. Non, dit-il, la société française n'est pas plus «smicardisée» que ses voisines.
Le quinquennat, en accélérant la vie politique française, a mis les grands partis à vocation présidentielle sens dessus dessous. Entre deux échéances, toute tentative de construction politique devient suspecte d'avoir des visées électorales. D'où le verrouillage à droite et les escarmouches à gauche.
Le gouvernement minimise l'impact sur l'économie française du retournement de la conjoncture mondiale. Mais cette équivoque n'est pas la seule. Sur ses priorités en matière de réduction des déficits ou de prélèvements, il pratique aussi l'esquive. Il envisage de réduire des crédits budgétaires mais ne donne pas le détail du plan d'économies qu'il envisage. Au total, c'est la philosophie même de la politique économique qui reste incertaine.
Le rachat à l'Américain Ford de Jaguar, fleuron flétri de l'industrie automobile anglaise, par Tata Motors, filiale du premier conglomérat indien, va très au-delà du symbole: «l'industrie des industries», qui, de Henry Ford au Toyota Manufacturing System, a si souvent donné le la aux autres secteurs industriels, dessine le nouveau visage de la mondialisation.
À 81 ans, Fidel Castro a annoncé, mardi 19 février, son désir de ne pas être reconduit à la tête de Cuba. Ce faisant, il poursuit la transition, initiée il y a un an et demi, qui permettra au castrisme de survivre sans lui.
Mise en difficulté après le premier round des primaires, Hillary Clinton, aidée par son mari Bill, a adopté une stratégie de campagne nauséabonde pour tenter d'abattre son rival Barack Obama.
Rupert Murdoch a surpris son auditoire, jeudi 24 janvier, au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Répondant à une question de la salle, le PDG du groupe de médias News Corp. a annoncé que le site Web du Wall Street Journal, qu’il possède, resterait en grande partie payant
Marcel Trillat est entré à la télévision en 1966, pour le magazine Cinq colonnes à la une. Il a été licencié en 1968 et s’est lancé dans l’aventure des collectifs de documentaires militants et dans les radios libres. Revenu sur Antenne 2 en 1981, il s’est imposé comme l’une des consciences du service public, «placardisé», aussi bien par la droite (1986) que par la gauche (1991). Administrateur de France Télévision (2001-2006), il donne pour Médiapart son analyse de la fin de la publicité sur les chaînes du service public.
Un fils retrace avec pudeur mais acuité l'ultime combat de sa mère qui ne voulait pas mourir. Il en résulte un livre à la fois personnel et universel, qui radiographie l'attitude de notre monde contemporain développé face au trépas.