Les plans de restructuration financière d’Orpea et de Casino font la part belle aux acteurs puissants de la place parisienne, au détriment des investisseurs étrangers. Pour l’exécutif, qui justifie toutes ses réformes économiques et sociales par la nécessité d’améliorer l’attractivité de la France à l’international, cela fait tache.
En pleine contre-offensive militaire, le Parlement siège encore à Kiyv. Après l’union sacrée, l’opposition se fait à nouveau entendre timidement, alors que les médias sont contrôlés et que les élections législatives ne se tiendront pas à l’automne.
En se retirant de l’accord céréalier en mer Noire le 17 juillet, la Russie a coupé la principale voie par laquelle les céréales ukrainiennes pouvaient sortir du pays. Elle les détruit désormais méthodiquement, en bombardant ses entrepôts de stockage.
Ces négociations bilatérales, qui ont commencé en 2009, sont cruciales pour résoudre les problèmes climatiques mondiaux. Mais elles ont été suspendues à cause des tensions géopolitiques.
En déjouant le scénario d’une victoire de la droite alliée avec l’extrême droite, la gauche espagnole envoie un message d’espoir à ses homologues européennes. En France, les dirigeants de la gauche écologiste, qui peinent à faire vivre la Nupes, s’en saisissent pour plancher sur leurs propres combats.
En maintenant le taux du livret A à 3 % le 1er août 2023, alors qu’il aurait dû grimper à 4 %, l’exécutif assume de spolier le petit épargnant. Pour justifier sa décision, il met en avant le risque d’un coût élevé pour les banques – un argument peu crédible – et la nécessité de ne pas trop accabler le monde HLM, dont il a pourtant fait peu de cas jusqu’ici.
Devant les hécatombes sur les routes, le gouvernement Messmer doit durcir les limitations de vitesse. Et la crise pétrolière bouscule la domination de la voiture, objet phare des Trente Glorieuses qui, pour autant, a survécu. Un article de la série 1973, année charnière.
Des personnalités politiques et universitaires de haut vol cèdent aux sirènes de l’enseignement supérieur privé. Les établissements payants surfent sur le boom de l’apprentissage et fleurissent grâce à l’argent public, en marge d’une sélection accrue à l’université. Ils accueillent désormais un quart des étudiants.
Un an après sa nomination, l’urgentiste François Braun, pas assez politique, sort du gouvernement. Il est remplacé par l’ancien directeur de cabinet de la première ministre, Aurélien Rousseau, qui doit éclaircir une situation de possible conflit d’intérêts.
Après de longues tergiversations, les deux figures de l’exécutif ont acté un remaniement ministériel. Exit les figures de la société civile, jugées trop discrètes, place aux fidèles et aux parlementaires. Une manière, espère-t-on à Matignon, de rendre le gouvernement plus opérationnel. Pour le souffle, il faudra repasser.