Après la dissolution mercredi du mouvement écologiste prononcée par le gouvernement, et une vague d’arrestations de militants la veille, la gauche fustige une atteinte grave aux libertés publiques, symbole du déni du gouvernement en matière climatique.
Après un bon premier trimestre, la croissance chinoise a, de nouveau, freiné en avril et en mai. Un plan de relance est envisagé, mais les problèmes structurels sont considérables. L’immobilier et les exportations sont en berne, et placent l’industrie en difficulté.
Le courant bolsonariste, mis en échec par Lula lors de l’élection présidentielle de 2022 et au centre de multiples poursuites judiciaires, a commencé l’année difficilement. Mais il peut compter sur des réseaux bien structurés, une base historique et des militants acharnés.
Soumis aux pressions d’une opposition puissante et doté d’alliés proches de l’agro-industrie, Lula semble prêt à lâcher du lest sur l’écologie. Le président – en visite à Paris cette semaine – et sa ministre Marina Silva savent aussi l’importance de cette thématique pour sa crédibilité, tant au Brésil qu’à l’étranger.
La panthéonisation du résistant communiste, symbole des étrangers anonymes qui se sont battus pour la France, est un gage donné par Emmanuel Macron à tous les humanistes du pays. Mais elle ne masque ni la loi « immigration » à venir ni les propos ambigus tenus sur Pétain.
De la social-démocratie à la gauche radicale, des partis se revendiquent ou débattent de l’écosocialisme. Cette appropriation collective marque une nouvelle étape dans la recomposition de la gauche, qui se cherche une vision du monde partagée.
Le gouvernement britannique multiplie les annonces censées dissuader les migrants de traverser. La dernière innovation prévoit d’installer les demandeurs d’asile sur d’anciennes embarcations, dans les ports, le temps de leur procédure. Le premier ministre se targue d’avoir déjà fait baisser le nombre de passages depuis la France.
Le récent transfert de l’actuel Ballon d’or, Karim Benzema, dans un club de football saoudien éclaire les ambitions du prince dirigeant Mohammed ben Salmane. Derrière l’apparente volonté d’éclipser les crimes de son régime et d’acheter sa respectabilité sur la scène internationale, MBS veut surtout diversifier son économie, encore très dépendante des revenus pétroliers.
Mohammed ben Salmane n’est plus un paria mais un dirigeant comme un autre, reçu par la France pour une visite de dix jours. La guerre en Ukraine, le rôle de plus en plus important de la Chine au Moyen-Orient et la manne pétrolière ont changé la donne.
Avec retard, la Banque centrale européenne a admis que l’inflation était nourrie par l’augmentation inconsidérée des marges des entreprises. Sans en tirer les leçons : cette boucle prix-profits souligne en creux l’échec des politiques de concurrence, laissant aux groupes un pouvoir de marché exorbitant.