Le premier ministre a annoncé sa volonté de durcir une fois de plus les règles d’indemnisation du chômage, d’alléger encore les contraintes du droit du travail, et d’instaurer un plafond maximal d’aides sociales pouvant être touchées par une seule personne.
Agitant l’épouvantail de la dette publique, François Bayrou assure qu’il faudra trouver 40 milliards d’euros d’économies en 2026, et plus les années suivantes. Une erreur d’analyse majeure, vu la conjoncture économique morose. C’est tout l’inverse qu’il faudrait faire.
Dans le champ des relations internationales, la force semble toujours plus l’emporter sur le droit. En cause : l’évolution de régimes politiques moins disposés à la « retenue stratégique », le déclin du « gendarme du monde » états-unien, et la fin des illusions de la mondialisation libérale.
L’Inde est souvent présentée comme le nouvel eldorado de la croissance mondiale. Mais la stratégie du gouvernement Modi peine à assurer un développement suffisant pour les 1,4 milliard d’habitants du pays, dont plusieurs millions ont fait grève cette semaine.
Du 11 au 16 juillet 1995, plus de 8 000 hommes bosniaques furent tués par les troupes serbes de Ratko Mladić. Trois décennies plus tard, ce crime hante encore la mauvaise conscience occidentale. Et dans la région, la guerre de Gaza a ravivé des divisions.
Ouverte en 2020, l’instruction portant sur le street-artiste Wilfrid Azencoth, mis en examen pour une quarantaine de plaintes pour viols et agressions sexuelles, devrait enfin être close. La procédure s’est enlisée, notamment en raison du manque de moyens de la justice.
À l’issue de sa visite d’État à Londres, Emmanuel Macron a annoncé un accord sur le volet migratoire, et notamment l’application du principe du « un pour un », permettant l’échange de personnes migrantes entre les deux pays. Celui-ci pourrait débuter dans les prochaines semaines.
Les députés ont entériné, jeudi 10 juillet, la loi dite « PLM » qui modifie le mode de scrutin dans les trois plus grandes villes françaises. Les opposants au texte se tournent désormais vers le Conseil constitutionnel dans l’espoir de censurer cette réforme qui a vu primer les intérêts électoraux, sans véritable débat de fond.
Philippe Baptiste a promis un projet de loi pour aider les familles à voir clair dans l’offre de formations du supérieur. Dans le même temps, il assume de soutenir l’essor du privé et les mesures de régulations du secteur présentées peinent à convaincre.
Le nombre d’entreprises ayant déposé le bilan s’est maintenu à un niveau historiquement élevé entre juin 2024 et mai 2025, selon les chiffres de la Banque de France. Nouvelle preuve que l’économie française est dans le rouge.