Coincées entre un Iran très affaibli et un Israël devenu agent du chaos dans la région, les monarchies du Golfe voient leur marge de manœuvre réduite. Elles redoutent un embrasement du Moyen-Orient, le scénario du pire.
En moins de deux ans, l’amorce d’une stabilisation du Moyen-Orient autour des puissances iranienne et saoudienne a volé en éclats. Depuis le 7-Octobre, l’État hébreu a démontré sa suprématie militaire mais n’a offert aucune solution politique. Le mépris des droits humains, lui, n’a pas varié.
Depuis son retour au pouvoir, le président des États-Unis veut arracher un cessez-le-feu à Gaza au premier ministre israélien, en visite lundi à Washington. Mais Israël est aussi l’artisan du chaos actuel dans la région, qui contrecarre les ambitions d’une « pax americana ».
Les signes de perte d’influence diplomatique de la France se multiplient, de l’Algérie à l’Ukraine, de Gaza au Congo. Un effacement contesté par l’exécutif, qui reconnaît du bout des lèvres que la diplomatie à la sauce Trump rebat les cartes internationales. Mais c’est aussi le style Macron qui est en cause.
Fait « cause nationale » par Emmanuel Macron, le lycée professionnel a connu deux réformes sous sa présidence. La dernière, mise en place à la rentrée, a engendré l’absence de nombreux élèves en cette fin d’année scolaire. De quoi dénoncer des mesures qui « donnent moins d’école aux élèves qui en ont le plus besoin ».
Pour la première fois, une communiste issue des classes populaires peut devenir présidente du Chili, après sa victoire à la primaire de la gauche pour la présidentielle de novembre. Mais après le mandat de Gabriel Boric, qui a déçu l’électorat de gauche, barrer la route à l’extrême droite s’avère un immense défi.
Dans le cadre de l’Otan, les alliés européens des États-Unis se sont engagés à des hausses massives de leurs dépenses militaires. Si les niveaux promis ont déjà été atteints par le passé, leur rationalité politique et industrielle laisse encore à désirer.
Le candidat démocrate à la mairie de New York a déclaré qu’« il ne devrait pas y avoir de milliardaires ». Des propos qui ont relancé le discours sur le ruissellement dans la presse économique, alors même qu’il est désormais intenable.
Un ancien aéroport de Floride, situé en pleins marécages, est transformé en centre de rétention pour y enfermer les étrangers à expulser, avec l’argument que personne ne pourrait s’en échapper au risque d’être dévoré. Tout est fait pour déshumaniser les personnes migrantes.
Le mouvement « Nicolas » traduit une évolution des classes moyennes supérieures vers un nouveau cadre idéologique qui mêle la haine de l’État avec le rejet de toute forme de diversité. C’est le symptôme d’un basculement vers un nouveau mode de gestion du capitalisme.