Avant même le début des manifestations mardi, le gouvernement a répondu par une fin de non-recevoir à toutes les tentatives de conciliation. Si la participation est en baisse par rapport au 23 mars, elle reste élevée. Les violences policières signent pour les manifestants la politique du pire. Synthèse à la mi-journée.
La Cour de cassation s’est prononcée mardi contre la remise à l’Italie de dix anciens militants d’extrême gauche, qui avaient été condamnés en leur absence pour des faits de terrorisme commis dans les années 1970.
Des commandos d’extrême droite baptisés « Waffen Assas », du nom de l’université parisienne, ont attaqué un cortège étudiant, jeudi. Puis ils s’en sont pris à des blocages de l’université Paris 1, samedi matin.
Le parquet a décidé de ne pas former de pourvoi en cassation contre la décision de la cour d’appel de Lyon qui a rejeté la demande d’extradition de la justice italienne. Celle-ci avait condamné le militant altermondialiste à douze ans de prison pour avoir participé au contre-sommet de Gênes, en 2001.
La proposition de loi sur les influenceurs, examinée à partir de mardi par les députés, n’interdit pas la promotion des produits de santé. Ils sont pourtant de plus en plus détournés de leur usage, à l’image des capteurs de glucose pour personnes diabétiques ou des médicaments amaigrissants. Une réclame façon TikTok et Instagram, devenue un enjeu de santé publique.
Hassan, un « chibani » de 81 ans, vit avec 950 euros par mois dans le nord-est de la capitale. La faute à une carrière hachée et à des périodes de travail non ou mal déclarées.
Depuis la manifestation de samedi dans les Deux-Sèvres, qui a fait plus de deux cents blessés chez les participants et quarante-cinq chez les gendarmes, les témoignages sur le dispositif de maintien de l’ordre sont accablants. Les pompiers et le Samu ont eu d’énormes difficultés pour accéder au site.
Condamné à près de 30 ans de prison, l’anarchiste Alfredo Cospito s’est lancé dans une grève de la faim depuis plus de 150 jours pour protester contre ses conditions de détention. Lundi 27 mars, la justice a refusé tout changement. Son cas a relancé le débat autour du régime carcéral qu’il subit.
Mobilisée depuis douze semaines contre la « réforme judiciaire » de Nétanyahou et son rêve de régime « illibéral », la société civile israélienne a reçu le renfort de nombreux militaires et de la centrale syndicale Histadrout. Lundi soir, le premier ministre a annoncé le report de l’examen du projet.
Emprisonné depuis trois mois, Ihsane El Kadi, figure de la presse indépendante algérienne, risque cinq ans de prison ferme. Fondateur des sites Radio M et Maghreb Émergent, il est poursuivi pour avoir reçu de l’argent de l’étranger.