Répressive, punitive, injuste, aveugle aux nuances… Les accusations pleuvent sur une révolution féministe parfois accusée d’utiliser des outils contradictoires avec les principes d’une émancipation collective.
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« Je« Je voudrais qu’il y ait même un délit de non-partage des tâches domestiques. » En lançant cette proposition, la députée écologiste Sandrine Rousseau a-t-elle montré les limites d’un féminisme qui fait de la sanction par le droit l’alpha et l’oméga de la voie d’accès à une véritable égalité femmes-hommes ? D’un féminisme qui n’imagine pas d’autres formes de régulation autres que procédurales et qui a délaissé le terrain de la prévention et de l’éducation pour se concentrer sur le Code pénal, voire sur l’emprisonnement ?