Entre la Tunisie et la Libye, « Matyla et Marie sont mortes pour rien »
La frontière tuniso-libyenne a emporté sa compagne, Matyla Dosso, et sa fille Marie, âgée de 6 ans. Aujourd’hui sain et sauf, Crépin Mbengue Nyimbilo, surnommé « Pato », raconte l’enfer vécu dans le désert, où des centaines de migrants subsahariens ont été abandonnés en juillet.
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CommentComment peut-il continuer à vivre en sachant qu’elles ne sont plus ? Crépin Mbengue Nyimbilo ne garde plus que le souvenir terrible de leur photo en tête, diffusée çà et là par des ONG et quelques voix indignées par le sort que l’on réserve aux exilés. On pouvait y voir Matyla, aussi surnommée « Fati », allongée sur le sable face contre terre, reposant auprès de sa fille Marie.