Deux ans après l’ouverture d’une information judiciaire sur le financement des campagnes du Rassemblement national en 2014 et 2015, le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de deux proches de Marine Le Pen – Frédéric Chatillon et Jean-François Jalkh –, et de son microparti, Jeanne.
La presse s’est fait l’écho de la promotion d’Agnès Saal au poste de haute fonctionnaire à l'égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du ministère de la culture. Mais personne n’a relevé que l’ex-patronne controversée de l’INA a aussi profité d’un autre arrêté très avantageux en sa faveur.
Le procès de six des protagonistes de l'arbitrage frauduleux est fixé : il aura lieu du 11 au 29 mars 2019 devant la 11e chambre du tribunal de grande instance de Paris, sous la présidence de la magistrate Christine Mée. Le cancer dont souffre Bernard Tapie comme l’absence de plusieurs acteurs importants de l’histoire font toutefois peser une lourde hypothèque sur ce rendez-vous judiciaire.
Le président du département de Seine-Saint-Denis saisit à son tour le Défenseur des droits à propos de la plateforme Parcoursup qu’il accuse de discriminer les lycéens des quartiers populaires. Il s’agit de la troisième saisine de ce type.
La bâtonnière du barreau de Paris a ordonné une enquête déontologique sur Clélie de Lesquen-Jonas, l’avocate des chibanis de la SNCF, contre qui une trentaine de clients ont porté plainte pour abus de confiance.
D'après nos informations, le maire de Strasbourg Roland Ries, ancien sénateur socialiste, a été mis en examen début juin pour « favoritisme » dans une affaire de marchés publics de la Ville ayant bénéficié, pour partie, à l’un de ses vieux amis.
Dans sa campagne pour faire scission du Crédit mutuel, la banque Arkéa a embauché une mystérieuse société de conseils sur Internet, dénommée Bloom, qui était déjà venue en appui de François Fillon pendant sa campagne des primaires de la droite. Au même moment, des opérations d’officine sont organisées sur les réseaux sociaux.
Les vents sont décidément contraires pour le patron du Crédit mutuel Arkéa, Jean-Pierre Denis, qui veut faire sécession du groupe Crédit mutuel. Après une mise en garde très sévère des autorités bancaires, il est aussi obligé d’annuler la manif tous frais payés qu’il voulait organiser à Paris.
Dans une lettre à la Banque centrale européenne, le patron du Crédit mutuel Arkéa, Jean-Pierre Denis, est obligé d’admettre qu’il travaille sur un scénario secret pour faire sécession du groupe Crédit mutuel.